Message du Président

et chef de la direction

Comme mentionné dans l’avant-propos, cette lettre et le rapport annuel ont été rédigés avant la pandémie et visent à rendre compte de l’année qui vient de s’écouler. Bien que cette lettre a pour but de célébrer les réalisations de 2019, nous le faisons en sachant que 2020 sera une année très différente de celle que nous avions initialement prévue et planifiée. Vous trouverez de plus amples commentaires à ce sujet à la fin de cette note. Dans l’intervalle, je suis heureux de vous faire part des faits marquants de l’année écoulée dans un nouveau format abrégé. Vous y trouverez toujours un examen des projections sur cinq ans, un aperçu de la régie d’entreprise et la revue financière détaillée. Le Plan stratégique de l’Administration continue à nous servir de fil conducteur comme en témoignent les activités relevant des cinq initiatives stratégiques rapportées dans les faits saillants.

Le programme d’amélioration de l’aérogare YOW+ avançait bien et des progrès marqués ont été réalisés relativement aux quatre piliers.

En juin, nous avons annoncé les titulaires des nouveaux accords-cadres de concessions, qui sont SSP Canada pour les services de restauration et Paradies Lagardère pour les concessions de vente au détail. Le volet le plus excitant de notre événement de lancement et de cette annonce a été de faire connaître les marques locales qui seront incluses dans le programme de concessions mis en place au cours des trois prochaines années. Des noms connus comme Big Rig Brewery, La Bottega Nicastro, Zak’s Diner et Bridgehead Coffee, de plus que Subway qui a conclu une entente indépendante, s’ajouteront à Tim Hortons, une marque emblématique au Canada, et aux autres marques emblématiques populaires de SSP Canada pour compléter l’offre des services alimentaires. Du côté de la vente au détail, Paradies Lagardère va rafraîchir son offre en incluant de nouvelles boutiques dont Dylan’s Candy Bar, Trip Advisor, la Maison de la Presse et No Boundaries. Elle en profitera pour proposer à nos passagers de quoi faire le plein de souvenirs de la région en offrant bientôt à YOW les produits de plusieurs entreprises locales connues, dont ceux de Purple Urchin, Split Tree Cocktails, Low Poly Crafts et Saaboon, pour ne pas toutes les nommer.

La première phase du lancement des concessions est maintenant chose faite, et les changements les plus notables sont au Niveau 3 où l’on trouve maintenant un comptoir Subway, un nouveau comptoir Tim Hortons et un magasin Relay. La deuxième phase est en cours, cependant, nous devons la mettre en pause suivant les exigences du gouvernement de cesser la construction et d’autres projets dans l’intérêt de la distanciation physique. Bien que nous soyons toujours enthousiastes à l’idée d’être partenaires de ces entreprises et marques mentionnées ci-dessus, la réalité est qu’il faudra possiblement plus d’années pour mettre en œuvre notre programme de concessions, et que le produit final pourrait être différent de ce qui avait été imaginé et adapté à un aéroport à volume réduit de passagers. Nous continuerons à collaborer avec nos titulaires des accords-cadres de concessions afin de garantir la bonne solution pour notre aéroport à l’avenir.

Ces changements au Niveau 3, en plus de la fermeture du restaurant avec service complet, ont dégagé l’espace nécessaire pour l’installation du nouveau point de contrôle préembarquement où l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) prévoit déployer la technologie ACSTA Plus dans le courant de l’été 2020. L’été dernier, un étage a été ajouté au-dessus de la porte 18 au Niveau 2 pour accueillir le nouvel équipement et agrandir considérablement l’aire des files d’attente. Ce qui est le plus remarquable dans ce projet, c’est surtout qu’il aura été mené à bien dans un aéroport très fréquenté. La réalisation de l’ensemble du projet, qui était prévue pour juin 2020, sera retardée.

Nous avons annoncé l’hiver dernier que l’hôtelier canadien, Germain Hôtels, avait remporté l’appel d’offres en vue de la construction d’un hôtel à l’aéroport. Le nouvel Hôtel Alt Aéroport d’Ottawa, le 20e établissement hôtelier de Germain Hôtels au Canada, comprendra un restaurant avec service au dernier étage offrant une vue sur le terrain d’aviation, environ 3 000 pieds carrés d’espace de réunion, et offrira d’autres avantages à sa clientèle dont des heures de départ flexibles et un accès Wi-Fi ultrarapide. Une passerelle couverte reliera l’hôtel à l’aérogare, ce qui facilitera grandement l’accès à nos passagers. L’inauguration de l’hôtel était prévue en 2021, toutefois nous prévoyons une date ultérieure en raison de la pandémie.

Les travaux de prolongement du réseau de train léger sur rail (TLR) de la Ville d’Ottawa au sud de la ligne Trillium sont en cours. Les automobilistes qui empruntent la promenade Airport Parkway peuvent voir en passant les progrès réalisés sur la construction de la voie d’accès surélevée qui fera passer la ligne au-dessus de la promenade et qui mènera à l’aéroport.

De son côté, l’Administration mène plusieurs projets de front en vue de faciliter la construction de la station Aéroport. Ces travaux englobent la relocalisation d’une conduite d’eau maîtresse et la relocalisation du principal quai de chargement de l’aéroport ainsi que la construction de plusieurs semelles de fondation pour soutenir une passerelle jusqu’à la station. Nous avons devancé cet ensemble de travaux dans notre calendrier global relié au TLR pour nous assurer que le projet de la station Aéroport pourra aller de l’avant en 2020, une fois que TNext, le partenaire de la ville dans ce projet, aura construit la voie ferrée. La construction de la station devrait être terminée à l’automne 2021. Après quoi, il restera la connexion au réseau de la Ville, les essais et la mise en service et le lancement en 2022.

La revitalisation des concessions + le contrôle préembarquement de nouvelle génération + l’hôtel de l’aéroport + la liaison au TLR = YOW+. Visitez le site yow.ca/fr/yow+ pour en savoir plus long au sujet de YOW+.

Tous les étés, nous profitons du beau temps pour apporter des améliorations à l’infrastructure côté piste, et 2019 n’a pas échappé à la règle. Cette fois-ci, nous avons retravaillé la voie de circulation B à partir de l’aire de trafic principale jusqu’à la voie de circulation F, des travaux qui ont été achevés plus tôt que prévu et sans dépassement budgétaire.

Nous avons également fait d’importantes réparations aux égouts pluviaux situés à l’intersection des pistes 14/32 et 07/25. La réparation de ces deux égouts a été échelonnée sur deux semaines, et a été réalisée de nuit dans le but de minimiser l’impact de ces travaux sur les opérations aéroportuaires. En bref, ce projet s’est déroulé comme suit : la nuit, l’entrepreneur creusait un trou, remplaçait une petite section, remblayait le trou et compactait le sol avant le premier vol de la journée. Pour ce projet, nous avions dressé un plan ambitieux en accord avec nos lignes aériennes partenaires et avec l’approbation de Transports Canada, et tout s’est déroulé comme prévu.

Le Système de gestion de la sécurité de l’aéroport nous oblige à monter un dossier de sûreté dans le cas de travaux d’infrastructure comme ces projets. Ce degré de diligence fait en sorte que le moindre risque potentiel est évalué et pris en compte avant que ne débutent des travaux.

Qu’il s’agisse de dresser des dossiers de sûreté ou de participer à l’instauration de politiques et de procédures relativement à des problèmes émergents comme dans le cas des drones, l’Administration continue à se démarquer comme chef de file dans l’avancement de la sûreté et de la sécurité dans les aéroports.

Sur ce plan, le printemps dernier, j’ai été ravi d’être invité à représenter les aéroports canadiens au sein du Blue Ribbon Task Force sur l’atténuation de l’impact des systèmes d’aéronef sans pilote (UAS) aux aéroports, mis sur pied pour examiner les incursions de drones. Ce groupe a été mandaté par l’ACI-NA et l’Association for Unmanned Vehicle Systems International (AUVSI). Il a réuni un large éventail de parties prenantes représentant les aéroports, les exploitants d’UAS et les communautés d’aéronefs pilotés en Amérique du Nord. Les principaux objectifs du groupe de travail étaient de raffiner les pratiques et procédures, et de définir un cadre politique afin de trouver une solution au problème crucial et urgent des incursions faites par des UAS non autorisés dans les aéroports et sur la meilleure façon de contrer cette menace.

Le rapport provisoire et le rapport final publiés par le Blue Ribbon Task Force a confirmé que les aéroports et les partenaires de l’industrie des UAS reconnaissent collectivement tous les avantages que les drones peuvent offrir. Ils sont tout aussi conscients des impacts négatifs potentiels que leur utilisation négligente, insensée et criminelle peut avoir sur les aéroports, les passagers et les économies locales. Dans ses conclusions, le groupe de travail a fait ressortir le besoin de stratégies globales de détection des drones et d’atténuation de leurs impacts négatifs à l’échelle de l’industrie. L’élaboration de cadres de politiques soutenus par les gouvernements, des mécanismes de financement pour les mettre en œuvre et le renforcement du pouvoir des autorités policières pour interdire les UAS, seront indispensables pour que ces stratégies portent fruit.

L’Administration a également été très proactive au pays en menant des consultations et en collaborant sur le dossier des drones avec les autorités réglementaires, les forces de l’ordre de plus que les partenaires de l’industrie et ses parties prenantes. Leurs réflexions à ce sujet vont dans le sens de celles du groupe de travail, y compris le besoin urgent de la part de Transports Canada d’apporter des clarifications à toutes les parties prenantes concernant la détection et l’atténuation des menaces.

En attendant ces directives, YOW a adopté une approche fondée sur les risques pour évaluer et réagir rapidement aux observations de drones rapportées aux environs de l’aéroport. Cette approche comprend également aider à l’échange d’informations en temps utile avec les diverses parties prenantes qui pourraient être touchées. Cette approche a été documentée dans le Protocole en cas d’incursion de drones, que nous avons finalisé et soumis à Transports Canada au début de 2019.

Parallèlement, nous avons formé un partenariat avec NAV CANADA et QinetiQ Canada en vue d’effectuer des essais du système Obsidian, une technologie de lutte contre les UAS, à YOW. Les trois partenaires vont collaborer pour tester la capacité de fonctionnement d’un appareil radar micro-Doppler dans un environnement aéroportuaire actif. Le projet pilote a débuté à la fin du mois de novembre 2019 et devrait, une fois terminé, fournir des renseignements très utiles aux partenaires de ces essais et aux aéroports à travers le Canada.

À l’interne, nous avons procédé le 1er mai à un changement organisationnel important, en transformant officiellement le Bureau de contrôle des laissez-passer de l’aéroport en un Centre de service à la clientèle (CSC). Le CSC sert dorénavant de point de services polyvalents aux quelque 5 000 employés du campus et est responsable des exigences relatives à l’obtention des cartes d’identité pour les zones réglementées (CIZR), des permis de stationnement et des permis d’exploitation de véhicules côté piste (PEVCP). Le CSC offrira également un service après-vente à la clientèle pour le paiement en ligne de stationnement et des services administratifs de première ligne pour les clients commerciaux de l’aéroport. Ces volets du service à la clientèle requièrent un traitement efficace, un souci du détail et une attention particulière quant à la qualité des services rattachés à ces activités essentielles pour l’exploitation de l’aéroport.

Conformément au mandat de l’Administration qui est de veiller au développement des installations et terrains de l’aéroport de sorte à soutenir la croissance économique de la région de la capitale nationale, nous nous sommes concentrés sur deux importantes parcelles de l’aéroport que nous désignons du nom de secteur de terrains à bâtir Gateway.

Pour déterminer quelle pourrait être l’utilisation maximale et optimale de nos terrains, et pour nous assurer d’être prêts en vue du jour où une occasion de développement attrayante se présentera, l’Administration a fait appel à des experts indépendants. Les services de WSP et d’Urban Metrics, des firmes d’expertise-conseil, ont été retenus en vue de nous aider à préparer un plan directeur cadre pour deux secteurs – Gateway Est et Ouest – en nous appuyant sur une étude technique de faisabilité en termes de développement en plus d’une analyse de marché et d’une stratégie de mise en valeur.

Du côté des services aériens en 2019, les bonnes nouvelles se sont succédé en commençant par l’annonce d’Air Canada qui allait moderniser ses vols sans escale à partir d’Ottawa vers Londres-Heathrow. De plus, Lufthansa Group avait aussi décidé de prendre la relève de notre liaison Ottawa-Francfort, en Allemagne, une desserte auparavant assurée par Air Canada. Les voyageurs devaient bénéficié des services de deux compagnies aériennes membres de Star Alliance, d’un choix élargi de cabines de service, des options économies privilèges, d’un plus grand confort en vol, et plus encore.

Par ailleurs, nous avons eu de très bonnes nouvelles pour les amateurs de destinations soleil. Sunwing a en effet décidé d’ajouter pour la saison 2019-2020 un vol direct entre Ottawa et Mazatlán, sur la côte du Pacifique au Mexique.

Malgré cette bonne nouvelle, nous savons qu’une grande partie du service annoncé est à risque, en particulier le service de Lufthansa vers Francfort. Il est difficile de prévoir laquelle de nos 45 destinations sans escale continuera à être desservie. Nos partenaires aériens ont subi un coup dur et vont réévaluer leurs réseaux et la meilleure façon de déployer leurs avions. L’Administration continuera à travailler en étroite collaboration avec chaque compagnie aérienne pour rétablir notre service aussi rapidement que possible et de manière économiquement viable.

Quand le dénombrement final des passagers pour 2019 s’est arrêté à 5 106 487 passagers, cela est venu confirmer ce à quoi nous nous attendions, soit une faible croissance. L’immobilisation au sol du Boeing 737 MAX a perturbé grandement l’industrie. Pour les transporteurs canadiens seulement, cela représente 41 aéronefs de moins et une baisse d’autant de sièges disponibles. Alors que nous avions prévu une croissance de 2,0 % en 2020, nous allons revoir nos projections pour tenir compte de l’impact de COVID-19 sur les volumes, et anticiper une baisse de plus de 50,0 %. Nous mettrons également à jour nos projections financières pour refléter cette forte baisse.

La résilience de l’économie canadienne, assez stable durant une bonne partie de 2019, a commencé à s’estomper durant la seconde moitié de l’année qui s’est caractérisée par un affaiblissement des indicateurs financiers clés et des tendances du marché de l’emploi, ainsi que par certaines améliorations dans les tensions commerciales mondiales vers la fin de l’année. Ces facteurs, jumelés à une élection fédérale et aux contraintes de capacité des lignes aériennes dues à l’immobilisation du Boeing 737 MAX, ont servi de toile de fond à des résultats pour ainsi dire inchangés d’un exercice à l’autre, où le nombre de passagers enregistrés a été de 5,1 millions en 2019, soit 4 000 passagers ou 0,08 % de moins par rapport à 2018. Sur les vols domestiques, le trafic passagers a diminué de 0,2 % en raison d’une baisse de débit vers Toronto et Edmonton, baisse qui a été légèrement compensée par une augmentation des passagers vers Montréal et Charlottetown. Le volume de passagers sur les vols transfrontaliers a enregistré une baisse de 4,8 % redevable à la suspension temporaire par United de ses vols vers Chicago (liaison qui sera rétablie en mars 2020), en revanche le nombre de passagers sur les vols internationaux a grimpé de 10,0 % en raison de l’accroissement de la fréquence des vols vers les destinations soleil. Les recettes en 2019 ont été comparables à celles de 2018 et se chiffrent à 138,1 millions $, toutefois les produits provenant des services de transport terrestre, de la location de véhicules et des baux ont connu une vigueur soutenue, qui a cependant été plombée par ceux de sources aéronautiques moins élevés que prévu en raison d’un trafic passagers inchangé d’un exercice à l’autre. L’Administration a terminé l’exercice 2019 avec un bénéfice avant amortissement de 36,2 millions $ comparativement à 38,3 millions $ en 2018 et un résultat net après amortissement de 5,1 millions $ comparativement à 7,0 millions $ en 2018. Comme à l’habitude, ces gains seront réinvestis dans les activités et le développement de l’aéroport à des fins d’amélioration de la sécurité, de l’efficacité et de l’expérience des voyageurs.

De nouveau en 2019, notre personnel a fourni un énorme apport. Comme le Président du Conseil d’administration l’a souligné, nous avons une équipe du tonnerre qui se surpasse constamment. L’Administration a mis sur pied le programme appelé Haute altitude qui repose sur la reconnaissance des pairs pour porter à notre attention les employés qui se distinguent entre autres dans le service à la clientèle, l’engagement, la sécurité ou la conscience de la sécurité, l’innovation et la créativité, et le travail d’équipe. Nous avons reçu plusieurs excellentes mises en candidature au cours de 2019 et ce sont les employés qui, par leur vote, ont décidé de nommer Claire Lalande employée de l’année du programme Haute altitude. Les collègues de Claire, qui travaille dans l’édifice Hendrick, ont proposé entre autres sa candidature pour avoir su réorganiser et simplifier les documents de formation du contremaître de l’équipe d’entretien de piste, et pour ses multiples initiatives visant à mousser l’esprit d’équipe. Félicitations Claire.

Depuis que la pandémie a été déclarée le 11 mars 2020, nos employés ont une fois de plus démontré leur engagement et leur capacité d’adaptation, plusieurs d’entre eux ayant transféré leurs bureaux à la maison, et d’autres ayant assumé les diverses tâches nécessaires pour maintenir l’aéroport ouvert et opérationnel. Ils ont veillé à ce que les vols de rapatriement puissent continuer à ramener nos passagers chez eux, ils ont veillé à ce que notre aéroport soit propre et désinfecté pour assurer la sécurité des passagers et des employés, de plus ils nous ont aidés à fermer les systèmes et les zones de l’aéroport qui n’étaient pas nécessaires, car notre volume de passagers diminuait. Je tiens à les remercier de nous avoir aidés à affronter ce virus du mieux que nous pouvions.

Il est difficile de dire avec précision à quoi ressemble l’avenir de YOW. Je peux dire avec certitude que les choses ne seront pas comme avant pendant un certain temps. Je pense qu’il faudra des années pour rebâtir le nombre de passagers au niveau de 2019. Il faudra encore de nombreuses années pour que certains des projets d’investissement que nous avions prévus à court terme se concrétisent. Nous avons beaucoup de travail à faire si notre aéroport doit retrouver son rôle de moteur économique important dans la région de la capitale du Canada. Je peux vous affirmer que nous continuerons à travailler avec nos partenaires gouvernementaux pour assurer que nous tirons profit de tous les programmes disponibles pour aider les aéroports. Leur soutien est également essentiel pour nos partenaires touristiques qui ont souffert. Notre rétablissement collectif est important pour notre communauté locale et notre pays.

J’aimerais conclure ce bilan par quelques mots de reconnaissances. D’abord à l’égard de Code Cubitt, Président du Conseil d’administration, et des membres du Conseil d’administration, merci de votre confiance soutenue envers l’équipe de l’Administration et de tout soutien qui l’accompagne. À mon équipe, un grand merci de ne jamais perdre de vue l’excellence dans tout ce que vous entreprenez. Mes sincères remerciements aux bénévoles de l’Infoguide qui excellent dans l’art de créer de premières impressions favorables auprès de nos passagers et visiteurs – quoique nous avons suspendu le programme temporairement, nous sommes convaincus qu’ils reviendront quand nous serons prêts. Enfin, merci à la communauté de nous avoir supportés à travers cette crise et de continuer à croire dans le travail que nous faisons. Soyez assurés que nous continuerons à consacrer à l’aéroport, ce précieux trésor collectif, toute l’attention qui lui est dû.

Mark Laroche
Président et chef de la direction