Revue de 2016

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OPTIMISER LE RENDEMENT OPÉRATIONNEL EN VEILLANT À LA SÛRETÉ ET À LA SÉCURITÉ DE NOS OPÉRATIONS AÉROPORTUAIRES

OPÉRATIONS

La liste des projets réalisés en 2016 a été aussi longue que complexe et a nécessité la collaboration des diverses équipes de l’Administration et de nos partenaires du campus aéroportuaire, qui nous ont fourni une aide très précieuse. Voici un aperçu des projets sur lesquels nous nous sommes concentrés.

Le président et chef de la direction de l’Administration de l’aéroport Mark Laroche

Système de traitement des bagages

L’Administration a mené à bien en 2016 un des projets les plus complexes entrepris depuis la construction de l’aérogare. Le nouveau système de traitement des bagages, qui a coûté 60 millions $, a été inauguré en totalité en juin au terme de travaux de construction intensifs échelonnés sur 33 mois. Ce projet a nécessité la relocalisation de locataires et la construction de nouveaux bâtiments pour dégager l’espace nécessaire pour accueillir le système. Avant d’amorcer son installation, il a fallu d’abord construire un nouveau bâtiment des services d’entretien, un nouveau poste d’alimentation en eau, et une nouvelle station de recharge pour les remorqueurs, ainsi qu’aménager de nouveaux locaux pour Air Canada et l’ACSTA.

Cette modernisation visait à pallier des problèmes de capacité et une technologie vieillissante, et est devenue nécessaire en raison de changements dans les exigences réglementaires en matière de sécurité dans les aéroports. Le nouveau système est doté de fonctions telles que le système américain de vérification des bagages par tomographe, ou système BIWIS, lequel permet entre autres la pesée et l’inspection du contenu des bagages exigé par le Service des douanes et de protection des frontières des États-Unis (U.S. CBP). Le système répond aussi aux nouvelles exigences de contrôle de sûreté de l’ACSTA.

Par l’ensemble de ces exigences techniques, l’Administration a tenu à s’assurer que le nouveau système faciliterait la livraison efficace des bagages pour nos transporteurs aériens et nos partenaires des services au sol, et offrirait un meilleur service à nos clients. Deux aspects de ce projet font ressortir les avantages du nouveau système : en premier lieu, les bagages des passagers en transit de vols domestiques à des vols transfrontaliers (vers les États-Unis) sont transférés sans que les passagers n’aient à récupérer et à réenregistrer leurs bagages; en second lieu, les passagers de vols domestiques à l’arrivée ont désormais un carrousel à bagages supplémentaire pour ramasser leurs bagages inspectés. En matière de capacité, le nouveau système peut traiter 2 000 bagages par heure du côté des vols domestiques, et 1 000 bagages du côté des vols transfrontaliers, soit deux fois plus que l’ancien système. Pour ce qui est de la consommation énergétique, le système consomme moins d’énergie bien qu’il soit deux fois plus grand que l’ancien, ce qui est bénéfique à l’environnement et à notre communauté.

L’un des aspects les plus remarquables de ce projet, c’est que le nouveau système a été installé au-dessus du système en place, dans un espace restreint de la grandeur d’un vide sanitaire, et a été testé pendant que l’ancien système demeurait opérationnel, et le tout sans temps d’arrêt. Cela témoigne des efforts déployés par tous les organismes et individus qui ont joué un rôle dans ce projet et qui ont su tenir compte des circonstances particulières d’un aéroport en service.

Afin de souligner la mise en service du nouveau système de traitement des bagages, l’Administration a convoqué l’ensemble des entreprises qui ont travaillé sur le projet, incluant le Beumer Group, le fournisseur du système, et l’ACSTA, qui a contribué 25 millions $ au coût de ce projet, à une cérémonie dans le hall des arrivées, à proximité du nouveau carrousel.

Faits intéressants au sujet du nouveau système de traitement des bagages

  • ce projet a nécessité 168 807 heures de main d’oeuvre;
  • les services de sécurité ont enregistré 41 000 heures de travail;
  • l’installation électrique a requis à elle seule 17 000 heures de travail;
  • il a fallu installer 933 266 kilogrammes de métal;
  • le système renferme 29 000 kilogrammes de convoyeurs et 24 000 kilogrammes de CrisBag;
  • plus de 100 kilomètres de câbles ont été installés;
  • 175 nouvelles bornes de protection ont dû être installées.

Composantes technologiques

  • 14 serveurs centraux;
  • 56 unités centrales de traitement virtuel;
  • plus de 5 téraoctets de disque dur et 200 gigabits de mémoire vive;
  • entre 7 000 et 8 000 messages de tri quotidiens.

Niveau 1 du programme d’Accréditation carbone des aéroports ACI

Le 26 octobre, l’Administration a franchi le premier des quatre niveaux du programme d’Accréditation carbone des aéroports du Conseil international des aéroports – Amérique du Nord (ACI-NA). Au printemps, l’Administration avait entrepris la cartographie des sources d’émission de carbone de ses installations et véhicules. Une fois ce travail réalisé, les calculs de l’Administration ont été vérifiés par un tiers indépendant en tenant compte des lignes directrices du programme avant d’être soumis aux fins d’examen aux responsables du programme. Maintenant que cette étape préparatoire est franchie, l’Administration pourra s’attaquer au travail menant au deuxième niveau d’accréditation, axé sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce programme de certification, mis en place en Europe en 2009 et étendu à l’Amérique du Nord en 2014, évalue et reconnait de manière indépendante la démarche entreprise par les aéroports afin de réduire leurs émissions de CO2. Le programme comprend quatre niveaux d’accréditation : la cartographie, la réduction, l’optimisation et la neutralité.

Réaménagement des portes d’embarquement

L’Administration a également complété un projet, échelonné sur plusieurs années, de réaménagement de plusieurs portes et le remplacement des passerelles d’embarquement dont l’installation remontait à 2003. Grâce aux travaux de modernisation, la porte 6 peut maintenant accueillir de gros aéronefs, et de nouvelles passerelles ont été installées aux portes 11, 12 et 16. Dans le cadre de la mise à niveau de la porte 6 visant à améliorer la capacité d’accueil, la petite passerelle mobile a été relocalisée de la porte 6 à la porte 2, offrant ainsi un accès à l’abri à cette porte qui était jusque-là privée d’une passerelle.

Navigation fondée sur les performances (PBN)

En 2015, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), un organisme spécialisé des Nations Unies, a introduit la navigation basée sur les performances (PNB), l’un des outils essentiels à l’amélioration de la sécurité et de l’efficience des systèmes de communication, de navigation, de surveillance et de gestion de la circulation aérienne (CNS/ATM). Transports Canada appuie l’initiative PBN de l’OACI et reconnait la nécessité d’une harmonisation mondiale des opérations qui améliorera la sécurité et l’efficacité, et atténuera l’impact environnemental des opérations aériennes.

Jusqu’à récemment, les opérations aériennes à YOW répondaient aux critères de qualité de navigation requise (RNP – la qualité de navigation permet à un avion d’utiliser n’importe quelle trajectoire au sein d’un réseau de points inclus dans la PBN) et à la procédure d’approche RNAV (méthode s’appuyant sur un réseau de balises de navigation), au moyen des aides à la navigation au sol. En 2016, NAV CANADA a présenté un plan en vue d’accroître le recours à la RNP par l’amélioration des approches d’atterrissage qui seront utilisées par un nombre grandissant d’exploitants d’aéronefs. Ce plan, élaboré avec l’appui de l’Administration, a été présenté à la communauté dans le cadre d’un programme de consultation publique conjoint. La mise en oeuvre du plan PBN a été approuvée à l’automne 2016.

Pour le moment, les effets de la PBN sont minimes et il faudra attendre que les lignes aériennes dotent leurs aéronefs de la technologie requise pour noter la différence. Au fil du temps, le nombre de vols qui se prévaudront de la PBN ira en grandissant.

Bornes d’inspection primaire

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a choisi YOW pour inaugurer l’installation de la nouvelle technologie de bornes d’inspection primaire durant le premier trimestre de 2017. Appelées à remplacer le programme de Contrôle frontalier automatisé, ces bornes d’inspection primaire faciliteront les formalités de contrôle de l’ASFC pour tous les passagers entrant dans le pays, peu importe leur nationalité ou point d’origine. L’Administration a insisté pour être incluse dans ce projet, dans le but de rendre le processus de contrôle frontalier plus efficace pour ses clients et d’optimiser la capacité d’accueil et de traitement des passagers dans la salle de l’ASFC. Nous travaillons en étroite concertation avec l’ASFC à une transition harmonieuse vers le nouveau programme, et avons ajouté une équipe de représentants au service à la clientèle afin d’assister les passagers à l’arrivée à se servir de ces bornes.

Modifications à l’aérogare

L’Administration a apporté plusieurs modifications dans l’aérogare et autour de celle-ci afin de rehausser l’expérience client. Nous avons ajouté des récepteurs pour le réseau Wi-Fi haute vitesse gratuit de l’aéroport aux différents endroits de l’aérogare où nos passagers nous avaient informés de la faiblesse de la réception, afin que ces derniers puissent demeurer branchés durant leurs déplacements.

Nous avons amélioré le système de signalisation de YOW afin de faciliter les déplacements dans l’aérogare, et afin d’accroître le contraste sur l’ensemble de
la signalétique de l’aérogare pour être plus accessible.

Nous avons entrepris le projet de restaurer les toilettes publiques et de surpasser les normes d’accessibilité afin de répondre aux besoins de notre population vieillissante.

Enfin, le changement le plus notable est à l’approche de l’aérogare, où nous avons installé un nouveau panneau aéroportuaire YOW au point où la route vers les arrivées et les départs se divise. Conçu et construit en partenariat avec Pattison, notre partenaire en publicité extérieure, le panneau offre un accueil nettement plus attrayant à nos visiteurs.

SÛRETÉ

L’ensemble de l’équipe YOW se préoccupe de la sécurité dans tous les volets des opérations aéroportuaires et nous veillons avec nos partenaires du campus à offrir un environnement sûr et sécuritaire à tous les passagers et employés.

Opérations hivernales

L’hiver 2016 a vu une accumulation totale de neige largement supérieure à la normale pour Ottawa, avec un total de 314 cm. En moyenne, sur les 25 dernières années, les précipitations de neige sur Ottawa ont totalisé 235 cm chaque hiver. La plupart des tombées de neige ont été en dessous de 10 cm; cependant, lors d’une tempête record le 16 février, il est tombé 51,2 cm sur la région. Nous sommes très heureux de signaler que l’aéroport est resté opérationnel et la majorité des vols ont continué à décoller malgré les conditions difficiles.

La fin de l’année s’est avérée aussi difficile. En décembre, l’aéroport a enregistré 99,8 cm de neige. La moyenne sur dix ans était de 58,4 cm, et les précipitations en décembre 2015 étaient de 25,4 cm. L’équipe de déneigement côté piste a assuré l’entretien hivernal des pistes et de l’aire de trafic en professionnels aguerris.

Méthode d’évaluation des conditions de décollage et d’atterrissage (TALPA)

Comme nous l’avions souligné dans le rapport annuel de 2015, l’OACI travaille à la mise au point d’une méthode TALPA afin d’uniformiser les rapports sur les conditions des pistes à l’échelle mondiale, et avait fixé au 1er octobre 2016 la date d’application de la méthode à l’ensemble des États-Unis. Étant donné que plusieurs transporteurs qui desservent YOW ont adopté les nouvelles normes, et que la Federal Aviation Authority (FAA) a développé une matrice de rapport de l’état des pistes en 2015, l’Administration a déjà pris des mesures pour assurer des conditions optimales. Malgré des chutes de neige record dans la région en 2016, l’Administration a atteint ses cibles TALPA et ses opérations hivernales ont été une réussite.

SÉCURITÉ

YOW a continué à exercer un leadership en sécurité aérienne dans plusieurs domaines en surpassant bon nombre des normes instaurées par Transports Canada dans le cadre de son Programme de sûreté aéroportuaire. YOW a été un aéroport pilote pour les exigences connexes à l’évaluation de la vulnérabilité à la menace et aux risques, et a introduit de nouveaux programmes de pointe dans le secteur, notamment une formation interne sur la prévention des menaces et un système de gestion de la sécurité intégré afin d’assurer le plus haut niveau de sûreté et de sécurité à tous les usagers de l’aéroport. L’aéroport a également installé le premier système de sortie antiretour à trois étapes qui a permis d’atteindre plusieurs objectifs : ce système resserre la sûreté de première ligne; empêche les passagers de retourner à la zone sécurisée; réduit les coûts en ressources humaines, permettant à l’Administration d’investir dans d’autres capacités de sécurité.

La sécurité aéroportuaire a été au coeur des initiatives suivantes qui méritent d’être soulignées.

Zone Drones interdits

Le président et chef de la direction de l’Administration de l’aéroport Mark Laroche et le Ministre des Transports Marc Garneau.

L’Administration a lancé un projet anti-drones afin de protéger la sécurité des aéronefs commerciaux. La première phase de ce projet a porté sur une campagne de sensibilisation des médias menée conjointement par l’Administration de l’aéroport, Transports Canada et le Service de police d’Ottawa. Le ministre des Transports a annoncé l’adoption d’une nouvelle réglementation, et a présenté les répercussions éventuelles sur le plan juridique qui pourraient s’appliquer à ceux qui utilisent des drones de manière irresponsable. Il a aussi dévoilé les panneaux « Drones interdits » du gouvernement fédéral, à installer autour du périmètre des aéroports.

L’Administration cherche à se procurer un système de détection de drones pour une mise en service en 2017. Ce système sera complémenté par des stratégies d’atténuation et de réponse aux risques.

Une fois le déploiement complété au début de 2017, YOW sera un leader en détection, intervention et atténuation des risques en matière de drones.

Des passagers très importants

Ottawa étant la capitale du Canada, l’aéroport d’Ottawa est appelé à accueillir un grand nombre de visiteurs importants qui requièrent le déploiement de mesures de sécurité particulières. En 2016, nous avons accueilli le président, le vice-président et le secrétaire d’État des États-Unis, les présidents du Mexique et de la France, le Premier ministre de la Chine, plusieurs ambassadeurs spéciaux du sommet One Young World et plusieurs milliers de diplomates et de V.I.P. de divers gouvernements. Chacune de ces visites s’est déroulée de manière exemplaire et a donné lieu à une excellente collaboration avec les forces de l’ordre et les organismes gouvernementaux.

Des chiens policiers champions

L’escouade canine de l’Administration a atteint en 2016 de nouveaux sommets d’excellence. Elle a commencé l’année en partageant ses compétences et son expertise avec d’autres escouades canines des services policiers du Canada dans le cadre d’un atelier de dressage intensif qui s’est tenu à YOW. L’escouade a fini l’année en beauté, une des équipes maître-chien remportant une victoire au championnat de l’Association canadienne de chiens policiers contre 20 autres équipes maître-chien de la police, des établissements correctionnels et des douanes.

Le contrôle des non passagers – véhicules (CNP – V)

En 2014, nous avions rapporté que le programme CNP-V allait être déployé dans tous les aéroports de catégorie 1 au Canada pour tous les véhicules et leurs occupants qui ont accès à des zones de sûreté à accès réglementé côté piste. En 2016, Transports Canada a resserré ce programme pour exiger la vérification des documents d’autorisation de la totalité des occupants, ce qui a été mis en service à YOW en plaçant des agents de sécurité aux deux points de contrôle où sont effectuées des inspections. Le coût et l’entretien des installations CNP-V, des services de sécurité ne relevant pas de l’ACSTA, et des coûts de fonctionnement relèvent entièrement des administrations aéroportuaires.

Exercice Dark Knight

En octobre, l’Administration a été l’hôte d’un exercice d’intervention d’urgence et de sécurité à grande échelle basé sur la simulation de multiples attentats terroristes dans l’aérogare. Cet exercice a permis de valider à tous les paliers le plan d’intervention d’urgence de l’aéroport et l’efficacité de l’équipe de la haute direction de l’Administration, mais aussi les plans et les équipes tactiques du Service de police, du Service des incendies, du Service ambulancier de la Ville d’Ottawa, des Douanes américaines et protection de la frontière, d’Affaires mondiales Canada, et de First Air, la ligne aérienne partenaire dans cet exercice.

En plus du programme de formation habituel de l’aéroport en gestion des urgences qui comprend des séances de planification et de formation, des exercices sur table périodiques et des tests d’intrusion, des exercices comme celui-ci servent à évaluer nos capacités et notre niveau de préparation dans le contexte d’événements mondiaux touchant à la sécurité.

FINANCES

Survol de l’exercice financier

Si l’économie canadienne a connu une croissance variable durant la première moitié de 2016, durant la seconde moitié les tendances ont été plus encourageantes et ont eu une incidence positive sur les résultats de l’aéroport. L’aéroport a enregistré 4,7 millions de passagers en 2016, surpassant ainsi le record établi un an plus tôt de 1,9 %. La capacité des transports entre le Canada et les grands aéroports pivots américains a continué à décliner, tandis que la croissance des vols domestiques a été forte, car plusieurs passagers transfrontaliers ont été redirigés vers Toronto et Montréal. Les recettes totales en 2016 ont été de 121,9 millions $, une hausse de 3,1 % par rapport à celles de 2015 de 118,3 millions $. Cette augmentation est principalement expliquée par l’augmentation des redevances chargées aux lignes aériennes, et par une augmentation du nombre de passagers, ce qui a eu un impact favorable sur les revenus de stationnement et des transports au sol. L’Administration a terminé l’exercice 2016 avec un résultat avant amortissement de 22,8 millions $, comparativement à 27,8 millions $ en 2015, et avec une perte nette après amortissement de 5,3 millions $, contrairement à des bénéfices nets de 1,9 million $ en 2015. L’Administration avait anticipé la diminution de ses bénéfices d’un exercice à l’autre en raison de la charge d’intérêts plus élevée découlant des obligations de série E émises en juin 2015. Comme toujours, le moindre gain que fait l’Administration est réinvesti dans les opérations et le développement de l’aéroport dans le but de rehausser la sûreté et la sécurité, l’efficacité, et l’expérience de ses clients.

Revue des cinq dernières années

(en milliers de dollars canadiens) 2012 2013 2014 2015 2016
Revenus 105 845 $ 104 139 $ 112 271 $ 118 252 $ 121 912 $
Dépenses avant dépréciation 78 232 79 866 83 074 90 422 99 134
Revenus avant dépréciation 27 613 24 273 29 197 27 830 22 778
Immobilisations 24 403 30 390 54 752 31 206 24 443
Revenus des FAA 39 379 38 370 43 629 45 434 46 920