Notes annexes

 3/6 

8 DETTE À LONG TERME

(en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
Obligations-recettes décroissantes, 6,973 %, série B, échéant le 25 mai 2032, intérêts exigibles le 25 mai et le 25 novembre de chaque année jusqu’à l’échéance à compter du 25 novembre 2002, remboursables en versements semestriels accélérés de capital exigibles à chaque date de versement des intérêts à compter du 25 novembre 2004 jusqu’au 25 mai 2032 131 157 134 429
Obligations-recettes, 4,733 %, série D, échéant le 2 mai 2017, intérêts exigibles le 2 mai et le 2 novembre de chaque année
jusqu’à l’échéance à compter du 2 novembre 2007
200 000 200 000
Obligations-recettes décroissantes, 3,933 %, série E, échéant le 9 juin 2045, intérêts exigibles le 9 juin et le 9 décembre de chaque année jusqu’à l’échéance à compter du 9 décembre 2015, remboursables en versements semestriels prévus de capital et d’intérêts d’un montant fixe de 9 480 000 $ exigibles à chaque date de versement des intérêts à compter du 9 décembre 2020 jusqu’au 9 juin 2045 300 000 300 000
Dette à long terme, montant brut 631 157 634 429
Moins : frais de financement différés 3 204 3 569
627 953 630 860
Moins : partie courante 203 695 3 272
Dette à long terme 424 258 627 588

a) Émission d’obligations

L’Administration émet des obligations-recettes (collectivement, les « recettes ») aux termes d’un acte de fiducie daté du 24 mai 2002 (compte tenu des modifications et des suppléments, l’« acte de fiducie globale »). En mai 2002, l’Administration a réalisé sa première émission d’obligations-recettes, d’un montant de 270,0 millions de dollars, en deux séries, soit les obligations-recettes de série A à 5,64 % d’un montant de 120,0 millions de dollars, qui viennent à échéance le 25 mai 2007, et les obligations-recettes de série B à 6,973 % d’un montant de 150,0 millions de dollars, qui viennent à échéance le 25 mai 2032. En mai 2007, l’Administration a réalisé une émission d’obligations-recettes de 200,0 millions de dollars, notamment pour refinancer les obligations recettes de série A qui ont été remboursées le 25 mai 2007. Les obligations recettes de 200,0 millions de dollars, qui sont des obligations-recettes de série D à 4,733 %, arrivent à échéance le 2 mai 2017, et le fonds d’amortissement a été réservé au 31 décembre 2016 aux fins du remboursement de l’encours (voir les obligations de série E ci-après).

Le 9 juin 2015, l’Administration a conclu une émission d’obligations-recettes décroissantes de série E d’un montant de 300,0 millions de dollars portant intérêt à 3,933 % et échéant le 9 juin 2045. Une partie du produit net tiré de ce placement a été utilisée pour le préfinancement du remboursement des obligations de série D par le biais d’un dépôt de 200,0 millions de dollars dans un fonds distinct (le « fonds d’amortissement ») détenu par le fiduciaire aux termes de l’acte de fiducie globale (le « fiduciaire ») (voir la note 3). Avant la clôture du placement, l’Administration a conclu un contrat à terme sur obligations en vue de se protéger contre les fluctuations des taux d’intérêt; ce contrat a donné lieu à la comptabilisation d’un profit de 1,6 million de dollars. L’Administration ayant choisi de ne pas appliquer la comptabilité de couverture à ce contrat, le profit a été comptabilisé dans l’état du résultat net et du résultat global de 2015.

Les obligations-recettes des séries B et D sont rachetables, en totalité ou en partie, au gré de l’Administration, en tout temps, et les obligations de série E sont rachetables jusqu’à six mois avant la date d’échéance, au versement du montant le plus élevé entre i) le solde du montant en capital total impayé sur les obligations à racheter, et ii) la valeur qui donnerait lieu à un taux de rendement jusqu’à l’échéance équivalant à celui d’une obligation du gouvernement du Canada ayant une échéance équivalente, majoré d’une prime. La prime est de 0,24 % pour les obligations de série B, de 0,14 % pour les obligations de série D et de 0,42 % pour les obligations de série E. Si les obligations de série E sont rachetées dans un délai de six mois suivant la date d’échéance, les obligations de série E seront rachetables à un prix équivalant à 100 % du montant en capital non remboursé, plus les intérêts courus et impayés.

Le produit net de ces placements a servi à financer les programmes de construction d’infrastructures de l’Administration ainsi que ses besoins généraux, qui comprenaient le refinancement de la dette et de la dette bancaire existante contractée par l’Administration dans le cadre de ces programmes de construction et le financement du fonds de réserve pour le service de la dette (voir plus loin).

Aux termes de l’acte de fiducie globale, toutes les obligations émises sont des obligations directes de l’Administration qui sont de rang égal à tous les autres titres d’emprunt émis. La totalité des titres d’emprunt, y compris les emprunts contractés en vertu des facilités de crédit bancaire, est garantie, aux termes de l’acte de fiducie globale, par une cession des produits et des créances clients, par un droit de sûreté sur les liquidités du fonds de réserve et sur certains comptes de l’Administration, par un droit de sûreté sur les contrats de location, les concessions et les autres contrats productifs, et par une hypothèque non enregistrée visant l’intérêt à bail que détient l’Administration dans les terrains de l’aéroport.

L’Administration n’est pas réglementée quant à son droit de majorer les tarifs et les frais, au besoin, afin de s’acquitter de ses obligations. En vertu de l’acte de fiducie globale, l’Administration est tenue de prendre les mesures nécessaires, ce qui inclut une augmentation des tarifs, si elle prévoit que son ratio de couverture du service de la dette pourrait tomber sous la barre du 1,0. Si l’Administration ne respecte pas ce ratio financier durant un exercice donné, elle ne sera pas en cas de défaut aux termes de l’acte de fiducie globale à la condition qu’elle le respecte pour l’exercice suivant.

Conformément aux modalités de l’acte de fiducie globale, l’Administration doit établir et maintenir auprès d’un fiduciaire un fonds de réserve pour le service de la dette correspondant aux obligations au titre du service de la dette sur six mois sous forme de trésorerie, de placements admissibles ou de lettres de crédit. Au 31 décembre 2016, le fonds de réserve pour le service de la dette comprenait un solde en trésorerie et des placements admissibles de 11,3 millions de dollars. En outre, pour satisfaire aux exigences du fonds de réserve pour le service de la dette visant les obligations de série E, 5,9 millions de dollars prélevés aux termes des facilités de crédit ont été attribués à une lettre de crédit de soutien irrévocable en faveur du fiduciaire. Ces fonds en fiducie sont détenus au profit des titulaires des obligations et ne peuvent être utilisés que pour les fins prévues dans l’acte de fiducie globale. De plus, l’Administration doit maintenir un fonds de réserve pour l’exploitation et l’entretien d’un montant équivalant à 25 % du total des charges d’exploitation et des frais d’entretien définis de la période de 12 mois précédente. Au 31 décembre 2016, une tranche de 14 millions de dollars (13,2 millions de dollars en 2015) des facilités de crédit était destinée au fonds de réserve pour l’exploitation et l’entretien (voir la note 6).

Au 31 décembre 2016, l’Administration respectait toutes les exigences liées à ses facilités de crédit, y compris les dispositions de l’acte de fiducie globale se rapportant aux fonds de réserve, aux flux financiers et à la clause relative aux tarifs.

b) Charges d’intérêts (montant net)

(en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
Intérêts sur les obligations 30 561 25 589
Autres charges d’intérêts et de financement différé 367 636
30 928 26 225
Moins : intérêts gagnés sur le fonds de réserve pour le service de la dette et les placements dans le fonds d’amortissement 1 899 2 120
Total des charges d’intérêts (montant net) 29 029 24 105

 c) Les versements annuels de capital futurs exigibles au titre de la dette à long terme s’établissent comme suit :

 (en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
2017 203 695
2018 4 152
2019 4 643
2020 8 753
2021 13 116
Après cinq ans 396 798

d) Frais de financement différés

 (en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
Frais de financement différés 5 975 5 975
Moins l’amortissement cumulé (2 771) (2 406)
3 204 3 569

9 FRAIS D’AMÉLIORATION AÉROPORTUAIRE (FAA)

Les Frais d’amélioration aéroportuaire (FAA) sont payés par les compagnies aériennes aux administrations aéroportuaires selon le nombre estimatif de passagers embarqués, déduction faite des frais administratifs imputés par les compagnies aériennes (6,0 %), en vertu d’un accord entre l’Administration, l’Association du transport aérien du Canada et les compagnies aériennes desservant l’aéroport. Selon cet accord, les produits tirés des FAA ne peuvent être utilisés que pour payer les dépenses d’investissement et les frais de financement se rapportant au développement d’infrastructures aéroportuaires majeures. Les frais administratifs imputés par les compagnies aériennes étant la propriété de ces dernières, les produits tirés des FAA sont comptabilisés déduction faite des frais administratifs de 6,0 % imputés par les compagnies aériennes sur un montant de 3,0 millions de dollars (2,9 millions de dollars en 2015).

Le tableau suivant présente les activités de financement des FAA :

(en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
Produits gagnés 49 915 48 383
Frais administratifs imputés par les compagnies aériennes (2 995) (2 949)
Produits tirés des FAA gagnés, montant net 46 920 45 434
Achats d’immobilisations admissibles (21 178) (22 566)
Charges d’intérêts admissibles (30 669) (24 394)
Autres charges admissibles (286) (227)
Charges liées aux FAA (52 133) (47 187)
Insuffisance des produits tirés des FAA par rapport aux charges liées aux FAA (5 213) (1 753)

Le tableau suivant présente les activités de financement des FAA sur une base cumulative depuis l’établissement des FAA :

(en milliers de dollars canadiens) 2016
$
2015
$
Produits gagnés 535 809 485 894
Frais administratifs imputés par les compagnies aériennes (32 149) (29 154)
Produits tirés des FAA gagnés, montant net 503 660 456 740
Achats d’immobilisations admissibles (615 997) (594 820)
Charges d’intérêts admissibles (312 068) (281 398)
Autres charges admissibles (765) (479)
Charges liées aux FAA (928 830) (876 697)
Insuffisance des produits tirés des FAA par rapport aux charges liées aux FAA (425 170) (419 957)

Les FAA seront toujours perçus jusqu’à ce que l’excédent cumulatif des dépenses sur les FAA encaissés soit ramené à zéro.