Revue de 2018

Optimiser le rendement opérationnel en veillant à la sûreté et à la sécurité de nos opérations aéroportuaires

La sûreté et la sécurité de tous les passagers, employés et installations demeurent au cœur des priorités de l’Administration. Qu’il s’agisse de mener des exercices de sécurité ou d’améliorer les processus, d’assumer le rôle de leader dans les nouveaux domaines de sécurité ou de réduire notre empreinte environnementale, nous sommes constamment en quête d’innovation et de pratiques exemplaires visant à garantir le meilleur rendement. Voici les projets essentiels sur lesquels ont porté nos efforts à cet égard en 2018.

Sûreté

Formation et planification des interventions d’urgence

En 2018, les Services d’intervention d’urgence (SIU) de l’aéroport sont intervenus dans le cadre de 19 incidents liés à des aéronefs (tant en vol qu’au sol) et dans plus de 130 urgences de nature médicale.

Les équipes des SIU, conjointement avec le Centre de coordination des opérations aéroportuaires (CCOA) et le contrôleur sur place (CSP), ont effectué 48 exercices, incluant deux exercices avec déploiement de matériel impliquant des équipes d’entretien du terrain d’aviation. De plus, elles ont travaillé étroitement avec le Conseil national de recherches pour mener à bien deux projets en lien avec le recours à l’imagerie thermique et aux lances d’incendie.

Parmi les améliorations apportées au matériel des SIU en 2018, mentionnons l’acquisition d’un nouveau véhicule de sauvetage et de lutte contre les incendies d’aéronefs : un Rosenbauer Panther – 3000 gallons – 6 x 6 qui devrait être livré en 2019. De plus, tous les véhicules des SIU seront dotés d’un nouveau système radio conforme aux normes P-25, ce qui améliorera les communications avec les premiers intervenants de la Ville d’Ottawa.

Sécurité

Exercice d’intervention d’urgence annuel

L’exercice d’intervention d’urgence intégrée consistait en un exercice de sécurité à grand déploiement en deux étapes qui a eu lieu en mai. L’Administration a conçu la première partie de l’exercice dans le but d’évaluer la capacité de l’aéroport de réagir à une cyberattaque. Le personnel de l’Administration a rapidement identifié et isolé la menace, permettant ainsi un dénouement positif. La deuxième partie de l’exercice portait sur la présence d’un véhicule piégé le long de la bordure des départs qui a dégénéré en un scénario de tireur actif. Des membres du Service de police d’Ottawa, du service policier – section aéroport, des Services de patrouille, de l’Équipe tactique, de l’Escouade canine et de l’Unité d’enlèvement d’explosifs ont collaboré avec le Service paramédic d’Ottawa et l’Administration de l’aéroport pour résoudre rapidement l’incident. Plus de 100 premiers intervenants, employés de l’Administration de l’aéroport et bénévoles ont pris part à cet exercice.

Formation du CSP

En 2018, l’Administration de l’aéroport a restructuré le poste de contrôleur sur place (CSP), qui est réglementé par Transport Canada, afin d’en faire une ressource séparée et de permettre au personnel des Services d’intervention d’urgence (SIU) de se concentrer directement sur une urgence en cours. L’Administration a organisé plus de 30 séances de formation en classe et sur le terrain d’aviation avec le CSP, le service policier – section aéroport, les SIU de l’Administration et les employés des secteurs opérationnels et du terrain d’aviation afin de s’assurer que ce nouveau concept était compris de tous.

Légalisation du cannabis

La légalisation du cannabis à usage récréatif au Canada est entrée en vigueur en octobre. Cependant, la possession de cannabis demeure illégale à l’extérieur du pays. Pour éviter que nos passagers n’enfreignent la loi quand ils voyagent à l’étranger, l’Administration a installé des bacs de récupération du cannabis aux deux points de contrôle préembarquement de l’aéroport. Bien qu’ils soient rarement utilisés, ces bacs permettent aux passagers de se débarrasser de leur drogue de façon sécuritaire avant de s’envoler vers l’étranger.

En plus de l’installation de ces bacs, l’Administration a appuyé les efforts du gouvernement fédéral pour faire connaître la loi et informer les passagers au moyen de panneaux et d’une visibilité accrue sur les médias sociaux.

Bureau de contrôle des laissez-passer

Le Bureau de contrôle des laissez-passer a subi une transformation historique en 2018 alors que l’entente de longue date avec Commissionaires Ottawa a pris fin en mars et ce dernier été remplacé par la nouvelle entreprise de sécurité de l’aéroport, Paladin Security.

Améliorations et renforcements des mesures de sécurité

Pour améliorer la sûreté et la sécurité des passagers et des employés, l’Administration a installé des bornes et des bacs le long des bordures des arrivées et des départs dans le but de prévenir les attaques à la voiture-bélier comme celle qui a été mise en scène lors de l’exercice d’intervention d’urgence intégrée qui s’est déroulé plus tôt cette année. Nous avons également ajouté des téléphones d’urgence bleus à chaque étage du Stationnement étagé pour faciliter l’accès aux services d’urgence.

Escouade canine

Eevi et son maître-chien Danielle Fox

Toute organisation requiert un plan complet de relève pour gérer les changements et les besoins de ses travailleurs et l’Escouade canine de l’Administration ne fait pas exception. En 2018, l’escouade a accueilli trois nouveaux bergers allemands, nommés Eevi, Tank et Ares, pour prendre la relève de ses chiens plus âgés. Le programme d’entraînement rigoureux nécessaire pour l’agrément des chiens, qui est effectué conjointement à leurs tâches régulières de patrouille de l’aéroport, demande presque une année; à ce jour, un des nouveaux chiens a déjà été agréé, tandis que les deux autres poursuivent leur formation à cette fin.

Les trois équipes de l’escouade canine ont participé à tour de rôle à différentes activités de formation et de simulation. Cela incluait un séminaire sur la détection d’explosifs utilisés à des fins d’attentats terroristes qui a eu lieu à l’Aéroport international de Dallas, les essais de l’Association canadienne des maîtres de chiens qui se sont déroulés à Vancouver, Colombie-Britannique, des exercices d’entraînement avec les équipes canines de l’Agence des services frontaliers du Canada et de Via Rail ainsi qu’un séminaire sur la détection d’explosifs de fabrication artisanale qui était donné par la Police provinciale de l’Ontario à Kingston en Ontario. L’escouade a aussi pris possession de deux nouveaux fourgons entièrement équipés pour le transport des chiens qui remplaceront leurs vieux véhicules.

Leadership en matière de cybersécurité

Sommet sur la cybersécurité de NAV CANADA

Assurer la sûreté et la sécurité de nos passagers, de nos employés et de nos installations est au cœur des priorités de l’Administration de l’aéroport depuis sa création. Étant donné l’accroissement de la fréquence, de la complexité et des coûts pour les organisations et les personnes touchées que présentent les menaces et des risques de cybercriminalité, l’Administration a reconnu la nécessité d’accroître en conséquence sa sensibilisation à la cybersécurité et sa résilience. L’Administration a pris un rôle de chef de file parmi les aéroports canadiens à plusieurs égards.

En mai, l’Administration a joué un rôle clé au quatrième Sommet annuel sur la cybersécurité de NAV CANADA. Cette conférence de NAV CANADA, qui devait être au départ une discussion interne sur le paysage sans cesse changeant de la cybersécurité, s’est transformée pour inclure des partenaires et des intervenants qui avaient en commun le désir d’améliorer la cyber-résilience.

À la suite de discussions avec NAV CANADA, YOW a pris l’initiative d’ajouter un volet aviation au calendrier de la conférence avec pour résultat que la conférence a pu compter pour la première fois sur la participation de représentants de 15 aéroports canadiens. Douze experts/conférenciers ont également pris part à la conférence et traité des différentes menaces pour l’industrie en général ainsi que de stratégie d’atténuation visant à protéger et préserver les renseignements personnels et organisationnels. Parmi les autres participants, mentionnons cinq compagnies aériennes et des représentants de Sécurité publique Canada et de Transports Canada. Ce sommet a jeté les bases d’une discussion continue et d’une collaboration durable sur ce sujet d’importance capitale. L’organisation du sommet de 2019 est déjà en cours.

Nomination chez A-ISAC

En septembre, l’Aviation Information Sharing and Analysis Centre (A-ISAC) a nommé Mark Laroche à son Conseil d’administration. L’A-ISAC est le premier regroupement de membres de l’aviation mondiale qui s’emploie à protéger les entreprises, les opérations et les services d’aviation dans le monde au moyen du partage de renseignements et d’informations en matière de cyber-menaces. Les cyber-menaces n’ont pas de frontières, et cette nomination élargira la portée internationale d’A-ISAC dans le secteur aéroportuaire et tiendra lieu de lien vers les aéroports et les autres partenaires du secteur de l’aviation au Canada.

Améliorations côté piste

Après plusieurs années consacrées à la réfection de ses pistes, l’Administration a entrepris la remise en état des voies de circulation et de l’aire de trafic de l’aéroport ainsi que d’autres améliorations visant à rehausser la sûreté et l’efficacité de ses installations côté piste.

Renouvellement de l’aéroport

Dans le cadre de son engagement continu à veiller sur la sûreté côté piste, l’Administration a réalisé plusieurs projets de construction côté piste le printemps et l’été derniers. Nous avons travaillé avec nos entrepreneurs à la planification de plusieurs projets menés de front dans le but d’en minimiser les perturbations opérationnelles et l’impact sur la collectivité.

La réfection des voies de circulation s’inscrit dans un projet pluriannuel de remise à neuf de la surface de l’aire de trafic et des voies de circulation ainsi que de l’infrastructure côté piste qui a atteint la fin de sa vie utile. Au cours du récent exercice, ces travaux ont englobé la reconstruction de la voie de circulation Juliet et d’une portion de la voie de circulation Echo, l’installation de capteurs encastrés dans la chaussée et mesurant l’état des pistes, et l’installation d’un système météorologique.

Nous avons installé un système de balisage lumineux d’approche courte simplifiée avec feux indicateurs d’alignement de piste (SSALR) sur la piste 14 (tours et feux) qui améliorera la visibilité pour les pilotes lors des atterrissages sur la piste 14. Les pistes 07, 25 et 32 ont déjà un système de balisage SSALR.

La piste 14/32 a été fermée le 22 mai et est demeurée fermée jusqu’au 22 août et le trafic commercial a été déplacé vers la piste 07/25, la plus utilisée, mais nous l’avons rouverte en début de journée et de nouveau en début de soirée pour les départs des aéronefs d’Air Canada assurant les vols à destination de Vancouver et qui requièrent une plus longue surface. L’équipe de l’Administration a travaillé en étroite concertation avec ses entrepreneurs partenaires au respect d’un calendrier très serré afin d’atténuer les incidences de ces travaux sur le campus aéroportuaire et l’ensemble de la communauté.

Réfection de l’aire de trafic

L’aménagement de l’aire de trafic située au nord du Hangar 11, qui sert au stationnement de nuit des avions, date de 1951 et elle a donc largement dépassé sa durée de vie utile. En conjonction avec un plan d’expansion au nord de ce secteur, nous avons confirmé, grâce à une étude menée par une tierce partie, qu’il était depuis longtemps nécessaire d’agrandir l’espace alloué au stationnement de nuit des avions. Le projet de réfection, d’agrandissement et de pavage de l’aire de trafic a permis de créer huit nouveaux espaces, lesquels permettront de satisfaire adéquatement aux besoins de stationnement de nuit durant les périodes de pointe, ainsi que trois emplacements en prévision de la croissance de nos besoins.

Améliorations de l’aérogare

Déplacement du contrôle préembarquement pour les vols domestiques et internationaux

La demande accrue et les procédés de contrôle de nouvelle génération exigent davantage d’espace aux points de contrôle préembarquement des vols domestiques et internationaux. L’emplacement actuel atteindra bientôt sa capacité et son efficacité maximales, de sorte que l’Administration a entrepris d’examiner d’autres possibilités. Comme suite à une analyse de plusieurs scénarios de croissance, elle a arrêté son choix sur celui qui serait le plus rentable et qui s’harmonise avec les changements apportés au programme de concessions de l’aéroport.

Le contrôle préembarquement sera déménagé de son emplacement actuel au Niveau 2, vers un secteur agrandi au Niveau 3. En vue de ce déménagement, nous construisons un nouvel étage au-dessus de la porte d’embarquement numéro 18, prolongeant ce qui constitue actuellement la zone la plus au sud-ouest du restaurant Rideau Bar and Grill. La foire alimentaire située au Niveau 3 sera en majeure partie relocalisée dans le nouvel emplacement situé après le point de contrôle au Niveau 2. Cependant, nous conserverons des services de boissons et d’aliments et des services de vente au détail au Niveau 3 pour les passagers, les visiteurs et les employés.

Le projet de 15 millions de dollars, qui est déjà en cours et qui sera visible pour les passagers et les visiteurs cet été, sera réalisé en étapes afin d’assurer la continuité de nos services de contrôle de sécurité. Nous terminerons tous les travaux du Niveau 3 avant de fermer le point de contrôle préembarquement existant.

Responsabilité environnementale

Accréditation carbone de l’ACI – Niveau 2

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Krista Kealey, VP Communications et affaires publiques, reçoit le deuxième niveau de l’Accréditation carbone des aéroports au nom de l’Administration de l’aéroport.

L’Administration de l’aéroport a obtenu une accréditation de niveau 2 de quatre du Programme d’accréditation carbone des aéroports du Airports Council International-North America (ACI-NA). Le programme, qui a été lancé en Europe en 2009 et s’est étendu à l’Amérique du Nord en 2014, procède à une évaluation indépendante et reconnaît les efforts déployés par les aéroports pour contrôler et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Il certifie les aéroports selon quatre niveaux d’accréditation, incluant la cartographie, la réduction, l’optimisation et la neutralité. Ottawa rejoint ainsi 217 aéroports ayant reçu une accréditation carbone des aéroports dans le monde, dont 34 se trouvent en Amérique du Nord.

L’Administration a établi la carte de son empreinte carbone pour obtenir son accréditation de niveau 1 en octobre 2016. L’équipe des services environnementaux de l’Administration a ensuite concentré ses efforts sur l’obtention du niveau 2. Pour ce faire, elle a conçu et mis en œuvre un plan et des cibles de réduction de GES. Suite à l’examen mené par le comité d’accréditation à la fin de l’année 2017, nous avons reçu la confirmation de notre accréditation de niveau 2 le 18 janvier. Par la suite, l’équipe de l’Administration a mis en place le Plan de contrôle des GES approuvé, poursuivi le processus de réduction et été certifiée de nouveau.

Nous concentrons maintenant notre attention sur l’atteinte du niveau 3 qui requiert que nous aidions les locataires de notre campus à trouver des moyens de réduire les émissions de GES attribuées à leurs opérations.

En 2018, nous avons concentré notre attention pour atteindre le niveau 3 de l’accréditation. Il a fallu aider les locataires de notre campus à trouver des moyens de réduire les émissions de GES attribuées à leurs opérations. Au début de 2019, nous avons appris que notre effort avait porté fruit; nous prévoyons recevoir l’accréditation officielle pour le niveau 3 à l’automne.

Économiser l’énergie

L’Administration a amorcé en 2018 une série d’initiatives permettant d’économiser l’énergie dans l’aérogare, sur les voies publiques, dans les stationnements et dans l’édifice Hendrick. Par exemple :

  • Modification de l’éclairage aux halogénures métalliques de la salle d’attente par un éclairage à DEL
  • Modification de l’éclairage de rue de l’aéroport par des réverbères à DEL
  • Modification de l’éclairage des parcs de stationnement par un éclairage à DEL
  • Remplacement des luminaires aux halogénures métalliques par des luminaires à DEL – Édifice Hendrick

En 2015, lors de la première accréditation de l’Administration, l’empreinte carbone de YOW était de 5 728 tonnes de CO2-équivalent. En 2016 et 2017, ce chiffre était passé à 5 354 tonnes et 4 987 tonnes respectivement. L’empreinte de 5 254 tonnes calculée en 2018 est plus élevée que celle de l’année dernière, mais notre facteur d’intensité (le total des émissions divisé par le nombre de passagers divisé par 1 000) se situe à 1,013, ce qui est inférieur aux facteurs de 2017 (1,030) et de 2016 (1,129), malgré l’augmentation de 5,6 % du nombre de passagers. Cela confirme l’efficacité des efforts que nous déployons collectivement pour réduire l’empreinte carbone de l’aéroport.

Train léger sur rail à l’aéroport

Alors que le projet de train léger sur rail de la Ville d’Ottawa progresse et que le début des travaux de l’Étape 2 est prévu en 2019, l’Administration se prépare à respecter son engagement à l’égard de ce projet. Les plans détaillés de la station de l’aérogare sont en voie d’être finalisés et les travaux de l’extrémité sud du niveau 3 devraient débuter à l’automne 2019.

Finances

Survol de l’exercice financier

L’économie a enregistré une solide croissance en 2018. Les tendances affichées par les principaux indicateurs financiers et l’emploi ont été positives tout au long de l’année, malgré le resserrement des conditions financières et la volatilité des marchés qui ont été observés à la fin de l’année. Néanmoins, cette croissance de 2018 s’est traduite par un effet positif sur les résultats de l’aéroport où le volume de passagers en 2018 a battu le record de l’année précédente en atteignant un total de 5,1 millions de passagers, soit une augmentation de 5,6 % par rapport à 2017. La croissance du trafic passager pour les vols domestiques a atteint 4,9 %, des hausses ayant été enregistrées dans les vols à destination de Vancouver, Edmonton, Toronto et Fredericton. Le nombre de passagers transfrontaliers et internationaux a augmenté de 11,3 % et de 2,5 % respectivement, en raison de l’augmentation de la fréquence des vols des transporteurs américains vers leurs places centrales. Par ailleurs, l’augmentation des vols vers les destinations soleil a eu une influence positive sur les flux de voyageurs internationaux.

Le total des revenus a augmenté de 4,1 % pour atteindre 138,1 millions de dollars en 2018, comparativement à 132,6 millions de dollars en 2017. Cette augmentation est attribuable à la solidité continuelle des produits liés aux services de transport au sol et aux parcs de stationnement, à la hausse des frais facturés aux transporteurs et au nombre plus élevé de passagers. En conséquence, les revenus avant dépréciation pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 se sont établis à 38,3 millions de dollars par rapport à 32,8 millions de dollars en 2017, pour atteindre un revenu net après dépréciation de 7,0 millions de dollars, comparativement à un revenu net de 3,8 millions en 2017. Comme d’habitude, tous les bénéfices sont conservés et réinvestis dans l’exploitation et le développement de l’aéroport, afin d’améliorer la sûreté, la sécurité et l’expérience des clients.

Revue des cinq dernières années

(EN MILLIERS DE DOLLARS CANADIENS) 2014
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2015
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2016
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2017
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2018
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Revenus 115 116 123 322 126 806 132 623 138 060
Dépenses avant dépréciation 85 919 95 492 104 028 99 801 99 751
Revenus avant dépréciation 29 197 27 830 22 778 32 822 38 309
Immobilisations 54 752 31 206 24 443 35 528 37 027
Revenus des FAA, montant brut 46 474 48 384 49 915 52 244 54 215